La boulimie et l’anorexie sont-elles plutôt des maladies héréditaires ?
Lorsqu'un membre de la famille souffre de boulimie ou d'anorexie, une question assez importante qui peut lui venir à l'esprit est de savoir si le même trouble affectera un jour ses enfants. Bien qu’il n’y ait aucune raison solide pour laquelle une personne peut ou non souffrir d’un trouble de l’alimentation ; La recherche suggère que la génétique joue réellement un rôle dans la détermination des personnes à risque. Ce que dit la recherche, c'est que lorsqu'un membre de la famille...

La boulimie et l’anorexie sont-elles plutôt des maladies héréditaires ?
Lorsqu'un membre de la famille souffre de boulimie ou d'anorexie, une question assez importante qui peut lui venir à l'esprit est de savoir si le même trouble affectera un jour ses enfants. Bien qu’il n’y ait aucune raison solide pour laquelle une personne peut ou non souffrir d’un trouble de l’alimentation ; La recherche suggère que la génétique joue réellement un rôle dans la détermination des personnes à risque.
Ce que dit la recherche –est que si un membre de la famille en a déjà un (ou en souffre), des études montrent que certains facteurs génétiques jouent un rôle pour déterminer si un autre membre de la famille risque de développer un trouble de l'alimentation. Par exemple:
1.On estime que 10 % de toutes les personnes souffrant de boulimie et d'anorexie ont un membre de leur famille qui souffre déjà de l'un de ces troubles.
2.Les enfants sont 10 % plus susceptibles de souffrir d’un trouble de l’alimentation si un autre membre de la famille souffre déjà d’un trouble de l’alimentation.
3.Les facteurs génétiques sont responsables de 58 à 76 % de tous les cas d'anorexie mentale.
4.Environ 6 % des anorexiques ont tendance à avoir une sœur qui souffre du même trouble.
5.La probabilité de souffrir de boulimie est quatre fois plus élevée si un membre de la même famille en souffre.
6.Si un vrai jumeau souffre d’un trouble de l’alimentation, la probabilité que l’autre jumeau souffre du même trouble est considérablement augmentée.
Les raisons de ces faits sont :
(un)Une variante du gène des récepteurs de la sérotonine (influence sur les processus neurologiques tels que l'anxiété, la dépression, l'humeur et la cognition, etc.) est partagée dans les familles ayant des antécédents de troubles de l'alimentation.
(b)Les mêmes facteurs génétiques qui rendent une personne vulnérable aux troubles de la personnalité, à la toxicomanie et aux processus neurologiques mentionnés précédemment rendent également une personne plus vulnérable aux troubles de l'alimentation.
(c)Les enfants qui grandissent avec des membres de leur famille qui ont des attitudes négatives à l’égard de la nourriture et de l’alimentation en général courent un risque significativement plus élevé de souffrir d’un trouble de l’alimentation que les enfants qui grandissent avec des membres de leur famille qui ont des attitudes plus positives à l’égard de la nourriture et de l’alimentation.
D'autres facteurs de risque de développer un trouble de l'alimentation peuvent inclure : un statut inférieur, des troubles émotionnels (anxiété, dépression, trouble obsessionnel-compulsif ou trouble de stress post-traumatique [SSPT], etc.), des personnalités perfectionnistes, des traits de personnalité impulsifs ou obsessionnels (caractéristiques ou qualités distinctives, notamment de sa propre nature), des professions où le poids peut affecter la performance (acteurs/actrices, danseurs, gymnastes, mannequins, etc.) et des antécédents d'abus sexuels.
Conclusion -Bien qu’il n’existe aucune preuve claire à 100 % que la boulimie ou l’anorexie soient héréditaires, certaines études indiquent un lien étroit entre les deux. Lorsqu'il existe des antécédents familiaux de troubles de l'alimentation ; Il est fort possible que d’autres membres de la même famille en aient également un à un moment donné de leur vie (plus souvent à un plus jeune âge).
Inspiré par Philip A Edmonds-Hunt