Acceptation et compréhension de l'autisme

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L'autisme n'est pas une maladie ou une entité. Ce n’est pas quelque chose que nous devons éradiquer pour pouvoir éradiquer. Il s’agit plutôt d’une manière d’être, d’un terme générique pour décrire la façon dont on se rapporte (ou non) au monde. Si nous considérons l’autisme comme une entité, une « chose », alors cela nous amène à développer des programmes qui tentent de transformer la personne en quelque chose qu’elle n’est pas, qu’elle ne sera pas et qu’elle ne pourra jamais être. Cela nous amène à essayer de changer la personne par la violence, la coercition et la manipulation. Le behaviorisme a essayé de modifier la personne, l'approche existentielle a essayé davantage...

Autismus ist keine Krankheit oder Einheit. Es ist nicht etwas, das wir ausrotten müssen, um auszurotten. Es ist vielmehr eine Art zu sein, ein Überbegriff, um zu beschreiben, wie man sich auf die Welt bezieht (oder nicht). Wenn wir Autismus als eine Einheit betrachten, als ein „Ding“, dann führt dies uns dazu, Programme zu entwickeln, die versuchen, die Person in etwas zu verwandeln, das sie nicht ist, noch wird oder jemals sein kann. Es veranlasst uns zu versuchen, die Person durch Gewalt, Zwang und Manipulation zu verändern. Der Behavioralismus hat versucht, die Person zu modifizieren, der existenzielle Ansatz versucht eher …
L'autisme n'est pas une maladie ou une entité. Ce n’est pas quelque chose que nous devons éradiquer pour pouvoir éradiquer. Il s’agit plutôt d’une manière d’être, d’un terme générique pour décrire la façon dont on se rapporte (ou non) au monde. Si nous considérons l’autisme comme une entité, une « chose », alors cela nous amène à développer des programmes qui tentent de transformer la personne en quelque chose qu’elle n’est pas, qu’elle ne sera pas et qu’elle ne pourra jamais être. Cela nous amène à essayer de changer la personne par la violence, la coercition et la manipulation. Le behaviorisme a essayé de modifier la personne, l'approche existentielle a essayé davantage...

Acceptation et compréhension de l'autisme

L'autisme n'est pas une maladie ou une entité. Ce n’est pas quelque chose que nous devons éradiquer pour pouvoir éradiquer. Il s’agit plutôt d’une manière d’être, d’un terme générique pour décrire la façon dont on se rapporte (ou non) au monde. Si nous considérons l’autisme comme une entité, une « chose », alors cela nous amène à développer des programmes qui tentent de transformer la personne en quelque chose qu’elle n’est pas, qu’elle ne sera pas et qu’elle ne pourra jamais être. Cela nous amène à essayer de changer la personne par la violence, la coercition et la manipulation.

Le behaviorisme essayait de modifier la personne, l'approche existentielle essayait davantage de comprendre. Le comportement de la personne autiste doit être considéré comme une forme de communication, peut-être la seule forme de communication dont elle dispose, pour décrire ses joies, ses chagrins ou ses souffrances. Le monde de la personne autiste est souvent mal compris, on peut voir la personne battre des bras et considérer cela comme « bizarre » et nécessitant d’être réprimé. Mais si nous regardons à l’intérieur et examinons la signification de cette action, nous constaterons peut-être qu’elle nous dit quelque chose qui indique ce que ressent cette personne. C'est l'une des rares occasions de partager leurs expériences.

J'ai rencontré un garçon autiste de 5 ans qui n'était pas verbal. Il est entré dans le bureau et a tapé ses mains sur le clavier de l'ordinateur. La réaction immédiate du secrétaire a été de réprimer ce comportement et de le faire disparaître. Au lieu de cela, je lui ai dit de le laisser partir. Nous avions une piscine à balles au milieu de la pièce et j'ai dit au garçon que s'il voulait continuer à taper sur le clavier, je devrais peut-être le soulever et le jeter dans la piscine à balles. Il a continué et je l'ai ramassé et je l'ai jeté dedans. Il est sorti de la piscine à balles et est retourné au clavier. Cette fois, il n'a pas touché le clavier, mais il l'a attrapé et est ensuite retombé dans mes bras pour que je puisse le jeter dans la piscine à balles. Il a ri et a ri, puis a prononcé les mots : « Refais-le. » J'ai été étonné. La relation était au centre de cette interaction et un lien émotionnel s’est établi. Je suis entré dans son monde et il a rendu la pareille en entrant dans le mien.

J'ai travaillé avec un enfant autiste, aveugle et paralysé des jambes. Lorsqu'il était frustré et dépassé, il avait parfois besoin d'un casque car il se cognait la tête. Beaucoup rejetteraient toute tentative de dialogue avec lui, le jugeant « trop handicapé » ou « trop dérangeant ». Mais encore une fois, un travail a été fait pour évaluer son environnement et atténuer les choses qui causaient de la détresse et de l'accablement. Et malgré ses défis et ses différences, des liens émotionnels ont pu être établis avec lui. Je l'ai laissé prendre les devants et il me prenait parfois la main et me conduisait dans sa maison. Malgré sa cécité, il connaissait son environnement au toucher. Il aimait écouter de la musique et jouait à un jeu où il se couvrait de couvertures et riait. Il s’agissait de liens émotionnels importants qui ne devaient pas être ignorés.

Un enfant atteint de paralysie cérébrale peut être autiste, un enfant souffrant de privation sensorielle peut être autiste, un enfant exposé à une toxine peut être autiste. L'autisme n'est qu'un terme que nous voulons utiliser pour décrire la façon dont une personne s'est développée et comment elle se rapporte différemment au monde. Si je suis américain et que je voyage dans un pays étranger et que je ne connais rien à la culture ou à la langue, je dois me battre. Si je suis américain et que je voyage dans un pays étranger, mais que j'ai appris la langue et la culture, cela devient beaucoup plus facile. C’est la direction dans laquelle je pense que les programmes de soutien aux personnes autistes devraient être orientés. Non pas pour changer la personne, mais pour l’aider à être elle-même tout en comprenant et en étant capable de naviguer dans le « courant dominant ».

Inspiré par Dan Edmunds