Les personnes autistes ont une perspective unique
Il fait beau et nous sommes sur la plage. L'air est plein de rires et de joie. Je souris en voyant ma fille de 4 ans construire des châteaux de sable avec sa cousine. Je me tourne vers mon fils et mon cœur est lourd. Il ignore ce qui l'entoure et tamise constamment le sable entre ses doigts. Il observe la façon dont les particules se dispersent lorsqu'elles tombent. Nous sommes au magasin de vêtements et ma fille est excitée. A 6 ans, elle aime assortir ses vêtements. Elle va joyeusement d'étagère en étagère pour acheter des chemises, des jupes et des chaussettes. Votre participation...

Les personnes autistes ont une perspective unique
Il fait beau et nous sommes sur la plage. L'air est plein de rires et de joie. Je souris en voyant ma fille de 4 ans construire des châteaux de sable avec sa cousine. Je me tourne vers mon fils et mon cœur est lourd. Il ignore ce qui l'entoure et tamise constamment le sable entre ses doigts. Il observe la façon dont les particules se dispersent lorsqu'elles tombent.
Nous sommes au magasin de vêtements et ma fille est excitée. A 6 ans, elle aime assortir ses vêtements. Elle va joyeusement d'étagère en étagère pour acheter des chemises, des jupes et des chaussettes. Votre participation est merveilleuse à voir. Ma peur augmente à mesure que je tiens la main de mon fils. Il ne se soucie pas de ce qu'il porte et ne sait pas comment s'intégrer, pleure et essaie constamment de se cacher entre les portants.
À la maison, je me détends sur le canapé. Ma fille de 7 ans court soudainement vers moi et me serre dans ses bras avec amour. "Maman, je t'aime tellement?" explique-t-elle avec un grand sourire. C'est un moment doux-amer car du coin de l'œil, je vois mon fils fixer ses doigts pendant qu'il les fait courir dans les airs.
En traversant le musée, ma fille de 8 ans est impressionnée. Elle est heureuse de discuter de chaque pièce avec nous, de poser des questions et de donner son avis. Mon fils marche à mes côtés, regardant fixement chaque pièce. Mon cœur est brisé. Il ne fait aucun commentaire et je me demande s'il comprend où nous en sommes.
Les années passent et mes enfants grandissent et mûrissent
C'est la soirée parfaite pour une balade sur la plage. Alors que nous nous installons sur le sable pour admirer le coucher du soleil, ma fille de 15 ans se plaint de s'ennuyer. Avec un soupir, je me tourne vers mon fils et je suis immédiatement rattrapé par sa joie. Il profite de chaque instant comme si c'était sa première fois, regardant le ciel changer de couleur au coucher du soleil.
Lors d'une visite d'un célèbre musée d'art, ma fille de 14 ans n'est pas contente. Elle refuse de regarder les écrans et ne cesse de nous demander quand nous voulons partir. Je regarde mon fils et il me sourit avec ravissement. Mon cœur se remplit de fierté lorsque je le vois étudier attentivement les œuvres d'art et les peintures accrochées au mur.
Alors que je suis à l'aire de restauration du centre commercial, je remarque ma fille de 16 ans avec ses amis. Je souris et salue joyeusement. A l'âge où elle est gênée d'être vue avec ses parents, elle fait semblant de ne pas me remarquer et passe devant. La douleur est immédiatement remplacée par la joie alors que mon fils me serre innocemment dans ses bras avec amour puis boit joyeusement son soda.
Nous sommes au magasin de vêtements et ma fille de 17 ans est folle. J'écoute avec frustration alors qu'elle insiste sur le fait qu'elle ne peut acheter que les jeans de créateurs les plus récents et les plus chers. Je me détourne d'elle et souris. Mon fils brandit un short simple alors qu’il me regarde avec des yeux interrogateurs.
Toute notre famille est frustrée dans les embouteillages. Tout le monde sauf mon fils, dont l’attention est portée sur une volée d’oiseaux posés sur un fil téléphonique. Un à un, nous nous sourions en remarquant sa joie. Avec sa capacité unique à apprécier la vie, mon fils me rappelle continuellement la valeur d’apprécier chaque instant.
Inspiré par Jene Aviram