Une obsession du renforcement musculaire chez les garçons : ce qu'il faut savoir et faire

À l’âge de 8 ou 10 ans, les garçons sont pleins de héros d’action Marvel avec des muscles saillants et surdimensionnés et des abdominaux durs comme la pierre. Adolescentes, elles sont inondées de flux de médias sociaux remplis de corps masculins bondés.
Les messages sous-jacents sur le pouvoir et la valeur amènent de nombreux garçons à s’inquiéter et à se demander comment ils peuvent suivre le rythme. Parfois, les pensées et les inquiétudes négatives interfèrent même avec la vie quotidienne, un problème de santé mentale connu sous le nom de trouble dysmorphique corporel ou dysmorphie corporelle. La forme la plus courante chez les garçons est la dysmorphie musculaire.

Qu’est-ce que la dysmorphie musculaire ?

La dysmorphie musculaire se caractérise par une préoccupation pour un corps musclé et mince. Même si les comportements les plus extrêmes qui définissent ce trouble ne surviennent que chez un faible pourcentage de garçons et de jeunes hommes, ils peuvent influencer la façon de penser de beaucoup d’autres.
Près d'un quart des garçons et des jeunes hommes sont impliqués d'une manière ou d'une autre Comportement de renforcement musculaire. "Environ 60 % des garçons aux États-Unis déclarent modifier leur régime alimentaire pour devenir plus musclés", explique le Dr Gabriela Vargas, directrice de l'institut. Site Web sur la santé des jeunes hommes à l'hôpital pour enfants de Boston. "Bien que cela ne réponde pas aux critères diagnostiques de la dysmorphie musculaire, cela affecte de nombreux jeunes hommes."
"Il existe une norme sociale qui assimile la musculature à la masculinité", ajoute le Dr Vargas. "Même les costumes d'Halloween pour les garçons de 4 et 5 ans sont désormais dotés d'un rembourrage pour les abdominaux en pack de six. Il y a des rumeurs constantes selon lesquelles c'est à cela que leur corps devrait ressembler."

La dysmorphie corporelle est-elle différente chez les garçons et les filles ?

On a longtemps pensé que la dysmorphie corporelle était l'apanage des filles. troubles de l'alimentation comme l'anorexie ou la boulimie. Techniquement, la dysmorphie musculaire n’est pas un trouble de l’alimentation. Mais c’est beaucoup plus fréquent – ​​et insidieux – chez les hommes.
« La perception générale est que la dysmorphie corporelle ne touche que les filles et ne constitue pas un problème masculin », explique le Dr Vargas. « Pour cette raison, ces comportements malsains sont souvent négligés chez les garçons. »

Quels sont les signes de la dysmorphie corporelle chez les garçons ?

Les parents peuvent avoir du mal à savoir si leur fils n’est qu’un adolescent ou s’il se dirige vers un territoire dangereux. Le Dr Vargas conseille aux parents de faire attention à ces signes avant-coureurs :

• Deutliche Veränderung der körperlichen Routinen, z. B. der Übergang von einmal täglichem Training zu stundenlangem Training pro Tag.
• Nach reglementierten Trainingseinheiten oder Mahlzeiten, einschließlich der Einschränkung der Nahrungsaufnahme oder einer starken Konzentration auf proteinreiche Optionen.
• Unterbrechen Sie normale Aktivitäten, wie z. B. Zeit mit Freunden verbringen, um stattdessen Sport zu treiben.
• Sie machen zwanghaft Fotos von ihren Muskeln oder ihrem Bauch, um „Verbesserungen“ zu verfolgen.
• Mehrmals am Tag sich selbst wiegen.
• Sie kleiden sich, um einen muskulöseren Körper hervorzuheben, oder tragen weitere Kleidung, um ihren Körper zu verbergen, weil sie denken, dass das nicht gut genug ist.

«Presque tout le monde a suivi un régime», explique le Dr Vargas. "La différence, c'est la persévérance : ils n'essaient pas pendant une semaine et décident ensuite que ce n'est pas pour eux. Ces garçons le font pendant des semaines, voire des mois, et n'ont pas la flexibilité nécessaire pour changer leur comportement."

Quels risques pour la santé la dysmorphie musculaire présente-t-elle chez les garçons ?

Les comportements extrêmes peuvent présenter des risques pour la santé physique et mentale.
Par exemple, les poudres et suppléments protéiques non réglementés que les garçons utilisent dans l’espoir de développer rapidement leurs muscles peuvent être falsifiés avec des stimulants ou même des stéroïdes anabolisants. «Cela augmente le risque d'accident vasculaire cérébral, de palpitations cardiaques, d'hypertension artérielle et de lésions hépatiques», note le Dr Vargas.
Certains garçons tentent également de développer leurs muscles grâce à un régime « masse et coupe », où des périodes de prise de poids rapide succèdent à des périodes de restriction calorique extrême. Cela peut affecter le développement musculaire et osseux à long terme et entraîner un rythme cardiaque irrégulier et une baisse des niveaux de testostérone.
"Même dans le meilleur des cas, une consommation excessive de protéines peut provoquer de graves troubles intestinaux tels que de la diarrhée ou des lésions rénales, car nos reins ne sont pas conçus pour filtrer des quantités excessives de protéines", explique le Dr Vargas.
Les conséquences psychologiques peuvent aussi être dramatiques. La dépression et les pensées suicidaires sont plus fréquentes chez les personnes souffrant de malnutrition. Cela peut se produire lorsque les garçons réduisent considérablement leur apport calorique ou négligent des groupes alimentaires entiers. De plus, s’ils tentent d’atteindre des idéaux irréalistes, ils peuvent constamment avoir l’impression de ne pas être assez bons.

Comment les parents peuvent-ils promouvoir une image corporelle saine chez les garçons ?

Ces conseils peuvent vous aider :

• Treffen Sie sich zum Familienessen. Zeitpläne können schwierig sein. Umfangreiche Untersuchungen zeigen jedoch, dass es sich positiv auf die körperliche und geistige Gesundheit auswirkt, wenn man beim Essen zusammensitzt, einschließlich einer größeren Wahrscheinlichkeit, dass Kinder das richtige Gewicht für ihren Körpertyp haben.
• Kommentieren Sie nicht die Körperform oder -größe. „Das ist viel leichter gesagt als getan, aber das betrifft Ihren eigenen Körper, den Ihres Kindes oder den anderer in der Gemeinschaft“, sagt Dr. Vargas.
• Stellen Sie fest, dass Ernährung und Bewegung sinnvoll für die Gesundheit sind. Wenn Sie mit Ihrem Sohn über Ihre Ernährung oder Ihr Trainingsprogramm sprechen, machen Sie die erhofften Ergebnisse nicht von der Körperform oder -größe abhängig.
• Kommunizieren Sie offen. „Wenn Ihr Sohn sagt, dass er mehr Sport treiben oder seine Proteinaufnahme erhöhen möchte, fragen Sie ihn, warum – für seine allgemeine Gesundheit oder für ein bestimmtes Körperideal?“
• Kaufen Sie keine Proteinpräparate. Für Jungen ist es schwieriger, sie zu bekommen, wenn die Eltern sie nicht ins Haus lassen. „Eine Alternative besteht darin, mit dem Hausarzt Ihres Sohnes oder einem Ernährungsberater zu sprechen, der eine gute Quelle für die Proteinaufnahme durch normale Lebensmittel sein kann“, sagt Dr. Vargas.