Nouveaux tests de dépistage
Les chercheurs développent davantage de tests de dépistage du cancer de la prostate. Comme le test PSA, ils reposent sur des biomarqueurs tels que des antigènes ou des protéines qui sont élevés ou peuvent être présents uniquement chez les hommes atteints d'un cancer de la prostate. L’espoir est que ces nouveaux tests seront plus efficaces pour détecter les cancers existants (meilleure sensibilité) et ne déclencheront pas d’alarme en cas de cancer lorsqu’il n’est pas présent (meilleure spécificité). Antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA). Cette substance se trouve dans toutes les cellules de la prostate. Les taux de PSMA sont plus élevés chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate, mais augmentent également avec l’âge. Le test sanguin PSMA s'est avéré très sensible, mais en tant qu'outil de dépistage, le PSMA ne s'est pas révélé supérieur au test PSA...
Nouveaux tests de dépistage
Les chercheurs développent davantage de tests de dépistage du cancer de la prostate. Comme le test PSA, ils reposent sur des biomarqueurs tels que des antigènes ou des protéines qui sont élevés ou peuvent être présents uniquement chez les hommes atteints d'un cancer de la prostate. L’espoir est que ces nouveaux tests seront plus efficaces pour détecter les cancers existants (meilleure sensibilité) et ne déclencheront pas d’alarme en cas de cancer lorsqu’il n’est pas présent (meilleure spécificité).
Antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA).Cette substance se trouve dans toutes les cellules de la prostate. Les taux de PSMA sont plus élevés chez les hommes atteints d’un cancer de la prostate, mais augmentent également avec l’âge. Le test sanguin PSMA s’est révélé très sensible, mais en tant qu’outil de dépistage, le PSMA ne s’est pas révélé supérieur au test PSA. Le test PSMA est actuellement utilisé dans le cadre d’un examen d’imagerie pour déterminer si le cancer de la prostate s’est propagé à d’autres parties du corps. Il s’est également révélé prometteur en tant que prédicteur de récidive du cancer de la prostate.
Antigène précoce du cancer de la prostate (EPCA-2).Ce test concerne une protéine présente dans le noyau des cellules cancéreuses. De petites quantités d'EPCA-2 pénètrent dans la circulation sanguine, l'EPCA-2 peut donc être mesurée par un test sanguin. En avril 2007, une étude parue dans la revueurologierapporté que le test EPCA-2 est très sensible pour le cancer de la prostate. De plus, le test a permis de distinguer avec précision entre un cancer confiné à la prostate et un cancer qui s’était propagé au-delà de la prostate. D’un autre côté, huit des 35 hommes de l’étude souffrant d’HBP (mais pas de cancer) présentaient des taux élevés d’EPCA-2, ce qui suggère que les faux positifs pourraient constituer un problème. Dans l’ensemble, les données étaient préliminaires mais prometteuses. Le test EPCA-2 est encore en cours d’essais cliniques et n’est pas encore accessible au public.
Autoanticorps.Parfois, les quantités de protéines produites dans les cellules cancéreuses sont trop faibles pour être mesurées par une analyse de sang. Mais ces protéines peuvent agir comme des antigènes, amenant le système immunitaire à produire des quantités relativement importantes d'anticorps pouvant être mesurés dans des échantillons de sang. Les anticorps qui attaquent les propres protéines de l’organisme sont appelés autoanticorps. Des chercheurs de Harvard et de l'Université du Michigan ont identifié une signature d'autoanticorps (essentiellement une empreinte digitale) d'autoanticorps produits contre les protéines du cancer de la prostate. Le test de signature d’autoanticorps est prometteur, mais la recherche en est encore à ses balbutiements.
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