Les comptes de médias sociaux sur une alimentation saine influencent les décisions alimentaires

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"Seulement deux semaines de comptes sur les réseaux sociaux sur une alimentation saine peuvent changer vos habitudes alimentaires ! Apprenez-en davantage sur l'étude révolutionnaire de l'Université Aston." #Alimentation Saine #MédiasSociaux #AstonUniversity

"Schon zwei Wochen Social-Media-Konten über gesunde Ernährung können deine Essgewohnheiten verändern! Erfahre mehr über die bahnbrechende Studie der Aston University." #GesundeErnährung #SocialMedia #AstonUniversity
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Les comptes de médias sociaux sur une alimentation saine influencent les décisions alimentaires

Des chercheurs de l’Université Aston ont découvert que les personnes qui suivaient des comptes d’alimentation saine sur les réseaux sociaux pendant seulement deux semaines mangeaient plus de fruits et légumes et moins de malbouffe.

Des recherches antérieures ont montré que les normes sociales positives concernant les fruits et légumes augmentent la consommation des individus. L’équipe de recherche souhaitait déterminer si des représentations positives d’aliments plus sains sur les réseaux sociaux auraient le même effet. La recherche a été menée par le Dr Lily Hawkins, dont il s'agissait de la thèse de doctorat, supervisée par le Dr Jason Thomas et le professeur Claire Farrow du Département de psychologie.

Les chercheurs ont recruté 52 volontaires, tous des utilisateurs de médias sociaux âgés en moyenne de 22 ans, et les ont divisés en deux groupes. Les volontaires du premier groupe, appelé groupe d’intervention, ont été invités à suivre des comptes Instagram pour une alimentation saine en plus de leurs comptes Instagram habituels. Les volontaires du deuxième groupe, appelé groupe témoin, ont été invités à suivre des rapports sur l'aménagement intérieur. L'expérience a duré deux semaines et les volontaires ont enregistré ce qu'ils ont mangé et bu pendant cette période.

Dans l’ensemble, les participants qui ont suivi les rapports sur une alimentation saine ont mangé 1,4 portion supplémentaire de fruits et légumes par jour et 0,8 portion d’aliments riches en énergie en moins, tels que des collations riches en calories et des boissons sucrées, par jour. Il s’agit d’une amélioration significative par rapport aux précédentes interventions éducatives et basées sur les médias sociaux visant à améliorer la nutrition.

Le Dr Thomas et son équipe croient que l’appartenance est un élément clé pour changer les comportements alimentaires. Par exemple, l’effet était plus prononcé chez les participants qui se sentaient connectés aux autres utilisateurs d’Instagram.

L’étude NHS Health Survey for England de 2018 a révélé que seulement 28 % de la population britannique consommait les cinq portions recommandées de fruits et légumes par jour. Une faible consommation de ces aliments a été associée aux maladies cardiaques, au cancer et aux accidents vasculaires cérébraux. Il est donc crucial de trouver des moyens d’encourager une consommation accrue. Il a été démontré que l’introduction aux gens de normes sociales positives, l’utilisation d’affiches dans les cafétérias encourageant la consommation de légumes ou dans les bars pour décourager la consommation dangereuse d’alcool, fonctionnent. Les médias sociaux sont devenus si répandus que les chercheurs pensent qu’ils pourraient constituer un moyen idéal pour diffuser des normes sociales positives concernant une consommation élevée de fruits et légumes, en particulier parmi les jeunes.

Il ne s'agit pour l'instant que d'une étude d'intervention pilote, mais il s'agit d'un ensemble de résultats assez passionnants, car ils suggèrent que même quelques changements mineurs dans nos comptes de réseaux sociaux pourraient conduire à des améliorations significatives de l'alimentation, et ce, de manière totalement gratuite ! Nos futurs travaux examineront si de telles interventions changent réellement nos perceptions de ce que les autres consomment et si ces interventions ont également des effets durables au fil du temps.

Dr Jason Thomas, Département de psychologie

Le Dr Hawkins, qui travaille maintenant à l'Université d'Exeter, a déclaré :

"Nos recherches précédentes ont montré que les normes sociales sur les réseaux sociaux peuvent influencer la consommation alimentaire, mais ce projet pilote montre que cela peut être transféré au monde réel. Bien sûr, nous aimerions maintenant comprendre si cela peut être reproduit dans un échantillon communautaire plus large." "


Sources :

Journal reference:

Hawkins, L., et coll. (2024) Les réseaux sociaux peuvent-ils être utilisés pour augmenter la consommation de fruits et légumes ? Une étude d’intervention pilote.Santé numérique. est ce que je.org/10.1177/20552076241241262.