Révolution des données dans le domaine de la santé : c'est ainsi que commence l'ePA en 2025 !
Le dossier électronique des patients, qui débutera en Bavière en 2025, présente des avantages, mais comporte également des risques. Informations sur l'utilisation et les objections.
Révolution des données dans le domaine de la santé : c'est ainsi que commence l'ePA en 2025 !
Le dossier patient électronique (ePA) doit être introduit à partir du 15 janvier 2025 parmi les personnes bénéficiant d'une assurance maladie obligatoire dans certaines régions modèles telles que la Franconie et Hambourg, tandis que l'introduction à l'échelle nationale est prévue un mois plus tard. Le ministre de la Santé Karl Lauterbach considère l'ePA comme une étape décisive vers la modernisation du système de santé afin d'éviter les doubles examens et de rendre les soins médicaux efficaces. Mais l'Association bavaroise des médecins de l'assurance maladie obligatoire (KVB) met en garde contre des attentes exagérées : Le conseil d'administration, Peter Heinz, craint que le dossier ne soit au départ qu'un dossier croupion qui ne peut se développer que progressivement, car Süddeutsche a rapporté.
La première étape sera la conservation des ordonnances de médicaments. Un plan de médication permettant d’identifier et de documenter les interactions ne sera disponible que plus tard. Les utilisateurs doivent se préparer aux retards dans la disponibilité des entrées, car certaines informations peuvent ne pas être enregistrées avant des semaines après le traitement. Les patients sont encouragés à exercer leur droit d’opposition uniquement dans des cas exceptionnels, car un système de DSE correctement géré peut potentiellement être bénéfique pour les soins. Cependant, les enquêtes montrent que l'utilisation n'a jusqu'à présent pas répondu aux attentes ; Jusqu'à présent, seuls environ cinq pour cent des techniciens assurés par l'assurance maladie ont demandé une ePA, comme le rapporte la ZDF.
Sécurité et défis
La sécurité du dossier patient électronique reste une question centrale. Les experts en protection des données mettent en garde contre d’éventuelles fuites de données et cyberattaques qui pourraient mettre en danger des informations sensibles. Les critiques soulignent que certains groupes de patients, notamment les personnes atteintes de maladies mentales ou infectées par le VIH, pourraient être victimes de discrimination en raison d'une mauvaise utilisation des données. Malgré ces inquiétudes, Lauterbach a qualifié le DSE de « bond quantique » pour le système de santé. S'il est utilisé correctement, le dossier pourrait augmenter considérablement l'efficacité et la rentabilité des soins médicaux, ce qui est particulièrement utile en cas d'urgence. La responsabilité de la sécurité de ce système sensible incombe non seulement aux prestataires, mais aussi aux assurés eux-mêmes, qui doivent gérer activement leurs données.