Ana-Mia et la femme mûre
Je suis sûr que la plupart des femmes ont entendu le dicton : « On ne peut jamais être trop riche ou trop maigre ». Je ne ferai pas de commentaire sur la question de savoir si vous pouvez ou non être trop riche, mais j'ai quelques mots sur la partie trop mince de la déclaration. « Ana-Mia » fait référence à l'anorexie et à la boulimie, deux des troubles de l'alimentation les plus courants dans notre société. Nous entendons constamment parler d’adolescentes qui succombent à ces troubles. Nos filles grandissent et se rendent compte que leur corps change, se transforme en féminité, et partout il y a des images de mannequins publicitaires, de célébrités féminines, aux corps affamés,...

Ana-Mia et la femme mûre
Je suis sûr que la plupart des femmes ont entendu le dicton : « On ne peut jamais être trop riche ou trop maigre ». Je ne ferai pas de commentaire sur la question de savoir si vous pouvez ou non être trop riche, mais j'ai quelques mots sur la partie trop mince de la déclaration.
« Ana-Mia » fait référence à l'anorexie et à la boulimie, deux des troubles de l'alimentation les plus courants dans notre société. Nous entendons constamment parler d’adolescentes qui succombent à ces troubles. Nos filles grandissent et découvrent que leur corps change, se transforme en féminité, et partout il y a des images de mannequins publicitaires, de célébrités féminines, avec des corps affamés, avec des tailles, des hanches, des jambes qui ressemblent à celles d'un enfant. On enseigne à nos filles qu’elles doivent s’efforcer d’entretenir leur corps de « petite fille » à tout prix. Elles sont imprégnées dès leur plus jeune âge par la peur de ne pas appartenir, de ne pas ressembler au modèle de beauté féminine acceptable imposé par une société malade.
Ce dont nous n'entendons pas parler, c'est du problème des femmes plus mûres qui deviennent des victimes. Comme d'habitude, le segment mature de notre société a été négligé lorsqu'il s'agit de recherche sur un autre problème de santé des femmes. Cependant, d’après mes propres recherches personnelles, j’ai découvert qu’il s’agissait certainement d’un problème grave.
À une époque de la vie où il est si important pour les femmes de manger sainement, de nombreuses femmes d’âge mûr choisissent de suivre des plans de perte de poids rigides qui frisent la famine. Ils s’engagent également souvent dans des programmes d’exercices intenses pour perdre ou maintenir leur poids, ou pour atteindre un niveau irréaliste de « perfection » en termes de corps. Un retour espéré au corps qu’ils avaient il y a dix, vingt, trente ans.
Il n’existe pas de cause unique associée au développement d’un trouble de l’alimentation. Des facteurs psychologiques tels qu'une famille ou une relation dysfonctionnelle ou des traits de personnalité individuels tels qu'une tendance à la perfection sont souvent cités comme déclencheurs. La négativité émotionnelle, les traumatismes comme le viol, la maltraitance ou la mort d'un proche peuvent déclencher ces troubles. La plupart des femmes souffrant de troubles de l'alimentation souffrent de ces trois facteurs fondamentaux : une faible estime de soi, un sentiment d'impuissance et une extrême insatisfaction à l'égard de leur apparence.
Entreprise
La société actuelle pourrait être responsable de nombreux cas de troubles de l’alimentation. Cette culture obsédée par la mode et l’image ne ressemble en rien à la réalité. Nous sommes constamment soumis à un lavage de cerveau par les médias visuels. Chaque jour, nous sommes bombardés d’images améliorées de « femmes parfaites ». Trop souvent, ces femmes souffrent d’une insuffisance pondérale scandaleuse, au point de devenir émaciées. « Mince » est perçu comme le seul aspect acceptable possible. Femmes adultes, affamées, souvent au point de ressembler à des filles prépubères, puis rehaussées cosmétiquement, avec des implants mammaires, des implants fessiers, etc., ces femmes sont présentées aux masses comme des symboles de « perfection ». Cette image est tellement ancrée dans notre société qu’elle a désormais un impact négatif sur tous les aspects de nos vies et imprègne même nos lieux de travail. Même s’il est irréaliste de croire qu’une femme moyenne puisse ou veuille abuser de son corps de la manière mentionnée ci-dessus, la société semble avoir atteint un point de non-retour sur cette question.
Mince signifie « paraître jeune »
Pour les femmes mûres, l’influence de la société est à double tranchant. Non seulement on nous dit que les femmes doivent avoir un certain type de corps parfait, mais on nous dit aussi qu’être excessivement mince équivaut à paraître jeune. « Perdez du poids, paraissez plus jeune ! » Nous voyons partout des publicités pour des aides diététiques annoncées de cette façon. Dans une telle atmosphère, même les femmes émotionnellement équilibrées et intelligentes peuvent être gagnées du côté obscur !
Inspiré par Jeannine Schenewerk