Le long COVID affecte 8,4 % des adultes américains, le revenu et la géographie l'influencent
Des millions d’Américains luttent depuis longtemps contre le COVID, alors que de nouvelles données montrent comment le revenu, la géographie et le sexe aggravent ses effets débilitants. Dans une étude récente publiée dans JAMA Network Open, des chercheurs des Centers for Disease Control and Prevention ont examiné la prévalence et l'impact de la maladie post-coronavirus 2019 (COVID-19) (PCC), communément appelée maladie à long coronavirus (long-COVID), chez les adultes aux États-Unis (US). . À l’aide des données d’enquête actuelles, ils ont examiné comment les symptômes à long terme après le COVID-19 affectent les performances quotidiennes. Contexte L'état post-COVID-19 ou long-COVID fait référence à des symptômes persistants qui surviennent trois mois ou plus après une première infection grave par les voies respiratoires aiguës...
Le long COVID affecte 8,4 % des adultes américains, le revenu et la géographie l'influencent
Des millions d’Américains luttent depuis longtemps contre le COVID, alors que de nouvelles données montrent comment le revenu, la géographie et le sexe aggravent ses effets débilitants.
Dans une étude récente publiée dansOuverture du réseau JAMADes chercheurs des Centers for Disease Control and Prevention ont examiné la prévalence et l’impact de la maladie post-coronavirus 2019 (COVID-19) (PCC), communément appelée maladie à long coronavirus (long-COVID), chez les adultes aux États-Unis (US). . À l’aide des données d’enquête actuelles, ils ont examiné comment les symptômes à long terme après le COVID-19 affectent les performances quotidiennes.
arrière-plan
L’état post-COVID-19 ou long-COVID fait référence à des symptômes persistants durant trois mois ou plus après une première infection grave par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu (SRAS-CoV-2). Ces symptômes peuvent inclure de la fatigue, des difficultés de concentration et des problèmes respiratoires, qui peuvent interférer avec les activités quotidiennes.
Si les premières études ont mis en évidence la prévalence généralisée de cette maladie, des connaissances détaillées sur sa prévalence globale et le degré de limitations d’activité qui y est associé restent manquantes. Les données émergentes suggèrent que des facteurs tels que l'âge, le sexe, le statut socio-économique et la situation géographique peuvent influencer la probabilité et la gravité du CCP, mais ces associations n'ont pas encore été pleinement quantifiées au niveau national.
De plus, l’étude reconnaît que les estimations du PCC sont basées sur des symptômes autodéclarés qui n’ont pas été cliniquement validés. Cette dépendance à l’égard de l’auto-évaluation constitue une limite majeure. Les différences dans les méthodes de déclaration et les définitions ont entraîné des incohérences dans les estimations de la prévalence. Ces lacunes mettent en évidence la nécessité de disposer de données complètes et standardisées pour mieux comprendre le fardeau du CCP dans diverses populations. Il est également crucial de résoudre ces problèmes pour adapter la politique de santé et l’allocation des ressources afin d’atténuer les impacts à long terme.
À propos de l'étude
Les adultes bisexuels ont signalé la prévalence la plus élevée de COVID long (14 %) et de symptômes limitant les activités (5,7 %), significativement plus élevée que les autres groupes d’orientation sexuelle.
Dans cette étude transversale, les chercheurs ont utilisé les données de la National Health Interview Survey (NHIS) de 2023, une enquête représentative à l’échelle nationale auprès des ménages américains menée par le National Center for Health Statistics. L'enquête recueille régulièrement des informations sur la santé auprès de civils non institutionnels, en sélectionnant au hasard un adulte par ménage pour répondre à des questions détaillées sur la santé.
La collecte de données a commencé en interrogeant les participants sur leurs antécédents de COVID-19. Les personnes ayant des antécédents d’infection ont été interrogées sur la présence de symptômes qui ont duré trois mois ou plus et ne sont pas apparus avant leur diagnostic de COVID-19.
Il a également été demandé aux répondants présentant de tels symptômes s’ils présentaient actuellement ces symptômes et, si oui, dans quelle mesure ces symptômes affectaient leur capacité à effectuer leurs activités quotidiennes par rapport à leur état d’avant la COVID-19. Les réponses ont été classées comme « pas du tout », « un peu » ou « sévère » comme limitation d'activité, toute limitation signalée étant classée comme PCC limitant l'activité.
Les chercheurs ont analysé les réponses à l'enquête à l'aide d'un logiciel statistique conçu pour les enquêtes par sondage complexes. Les résultats ont été testés pour leur signification statistique, notamment par des analyses linéaires et de tendance pour des facteurs démographiques spécifiques. L'analyse a pris en compte des variables démographiques telles que le sexe, l'âge, la race, l'origine ethnique, l'orientation sexuelle, le revenu familial et l'urbanisation. De plus, les estimations ont été pondérées pour garantir que la représentation nationale et la signification statistique ont été évaluées. L’étude a permis de garantir que les lignes directrices du renforcement du reporting des études observationnelles en épidémiologie (STROBE) étaient suivies pour garantir la clarté et la reproductibilité.
Dans l’ensemble, la conception de l’enquête, l’inclusion de la diversité démographique et l’utilisation de données sur le revenu imputé pour les valeurs manquantes ont permis une évaluation éclairée de la prévalence du CCP et de son impact fonctionnel. Les chercheurs ont interprété les résultats dans le contexte d’une population plus large pour éclairer les politiques de santé et les interventions ciblant les effets à long terme du COVID-19.
Résultats
La prévalence du COVID long est plus élevée dans les zones non urbaines (10 %) que dans les grandes zones métropolitaines (8 %).
L'étude a révélé que 8,4 % des adultes américains ont déclaré souffrir d'un CCP, tandis que 3,6 % présentaient actuellement des symptômes compatibles avec un CPC. Parmi ces personnes, 2,3 % ont signalé des symptômes suffisamment graves pour limiter leurs activités quotidiennes. Les femmes, les personnes bisexuelles et les adultes âgés de 35 à 64 ans présentaient les taux signalés les plus élevés de CCP et de CCP limitant l'activité.
Il a également été observé que le statut économique influence la prévalence, avec des taux plus élevés de PCC observés chez les personnes ayant un revenu familial plus faible. Les résidents ruraux ont également signalé des taux plus élevés de PCC et de PCC limitant les activités que les résidents urbains.
De plus, les résultats ont montré d'importantes disparités raciales et ethniques, les adultes hispaniques, les Indiens d'Amérique non hispaniques et les autochtones de l'Alaska ayant des taux plus élevés que les autres groupes. En revanche, les adultes asiatiques non hispaniques ont signalé la prévalence la plus faible.
Près de 65 % des personnes atteintes d’un PCC actuel ont déclaré que leurs symptômes limitaient leurs activités quotidiennes et affectaient leur capacité à fonctionner « un peu » ou « beaucoup ». La prévalence du PCC et des limitations d’activité a montré des tendances claires dues à l’urbanisation, les populations rurales étant systématiquement plus touchées.
Ces résultats ont mis en évidence des différences démographiques et socio-économiques significatives dans le fardeau des CCP, ce qui suggère que des populations spécifiques pourraient nécessiter des interventions ciblées pour gérer les impacts à long terme de la COVID-19.
Conclusions
En résumé, l'étude a démontré le fardeau significatif et inégal du PCC chez les adultes américains et a mis en évidence des limitations d'activité significatives pour de nombreuses personnes touchées. Les résultats ont révélé des différences basées sur le sexe, l’âge, le revenu et la situation géographique, fournissant ainsi des informations précieuses pour les stratégies de santé publique.
Cependant, les auteurs préviennent que les résultats sont basés sur des symptômes auto-déclarés, ce qui peut introduire un biais de déclaration. Les chercheurs ont déclaré qu'il sera essentiel de remédier à ces disparités pour atténuer l'impact du PCC et éclairer la planification de la santé, l'allocation des ressources et les systèmes de soutien adaptés aux besoins des populations touchées.
Sources :
- Vahratian, A., Saydah, S., Bertolli, J., Unger, E. R., & Gregory, C. O. (2024). Prevalence of Post-COVID-19 Condition and Activity-Limiting Post-COVID-19 Condition Among Adults. JAMA Network Open, 7(12), e2451151–e2451151, DOI:10.1001/jamanetworkopen.2024.51151, https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2828033