L'utilisation prolongée d'anticoagulants réduit le risque de nouveaux caillots sanguins.

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Une étude américaine montre que l'utilisation prolongée d'anticoagulants après un premier caillot sanguin réduit le risque de nouvelle thrombose, malgré un risque hémorragique plus élevé.

Eine US-Studie zeigt, dass eine verlängerte Anwendung von Antikoagulanzien nach einem ersten Blutgerinnsel das Risiko neuer Thrombosen senkt, trotz höherer Blutungsgefahr.
Une étude américaine montre que l'utilisation prolongée d'anticoagulants après un premier caillot sanguin réduit le risque de nouvelle thrombose, malgré un risque hémorragique plus élevé.

L'utilisation prolongée d'anticoagulants réduit le risque de nouveaux caillots sanguins.

Traitement avancé avec des anticoagulants

Une étude américaine publiée aujourd'hui dansLe BMJUne étude publiée montre que la prolongation du traitement avec des anticoagulants au-delà de la période de traitement initiale d'au moins 90 jours après l'apparition du premier caillot sanguin est associée à des taux plus faibles de nouveaux caillots sanguins par rapport à l'arrêt du traitement.

Informations clés

  • Verlängerte Behandlung führte zu höheren Raten schwerer Blutungen, die eine häufige Nebenwirkung von Blutverdünnern sind.
  • Die Autoren der Studie stellen fest, dass die Fortsetzung der Behandlung insgesamt einen „netto klinischen Nutzen“ bietet.

Recommandations et lignes directrices

Les lignes directrices recommandent un traitement avec des anticoagulants pendant au moins 3 à 6 mois pour les patients atteints de thromboembolie veineuse (TEV). La prolongation du traitement est recommandée si la TEV n’a pas de cause évidente. Cependant, il existe peu de preuves concernant la durée optimale du traitement et le risque hémorragique à long terme n’est pas clair.

Approche d'étude

Pour répondre à ces questions, les chercheurs ont analysé les informations de deux bases de données nationales américaines concernant 30 554 patients (âge moyen 74 ans ; 57 % de femmes) qui prenaient des anticoagulants pendant au moins 90 jours pour une première TEV non provoquée (sans causes évidentes ni facteurs de risque réversibles).

À l’aide d’une technique appelée réplication d’essais cibles, qui applique les principes des essais randomisés aux données d’observation, les taux d’hospitalisation pour TEV récurrente et hémorragie majeure ont été comparés chez les patients qui ont poursuivi le traitement avec ceux qui l’ont interrompu.

La durée moyenne du traitement était de 357 jours dans le groupe poursuivi et de 105 jours dans le groupe interrompu. D'autres facteurs tels que les maladies existantes et les médicaments ont également été pris en compte.

Résultats de l'étude

Après une anticoagulation initiale d'au moins 90 jours, les patients qui ont poursuivi le traitement présentaient des taux de TEV récurrents significativement plus faibles (81 %) (équivalent à 26 événements de moins pour 1 000 personnes-années) et des taux de mortalité plus faibles (26 %), mais des taux d'hémorragie majeure (75 %) plus élevés que ceux qui ont arrêté le traitement.

La poursuite du traitement était également associée à un bénéfice clinique plus important, quelle que soit la durée du traitement, qui était particulièrement soutenu chez les patients qui continuaient à prendre des anticoagulants pendant au moins trois ans après une TEV.

Limites de l'étude

Les auteurs reconnaissent certaines limites. Par exemple, les données n'incluaient pas d'informations sur les médicaments en vente libre, le statut socio-économique, les résultats de laboratoire et les raisons de l'arrêt des anticoagulants, ce qui aurait pu introduire un biais.

Conclusion et recommandations

Cependant, les auteurs considèrent que l’étude est vaste et que les méthodes analytiques utilisées sont rigoureuses, et que les résultats sont cohérents avec les études antérieures sur le sujet. Ces résultats devraient aider à orienter les décisions de poursuite du traitement qui doivent être adaptées à chaque patient atteint de TEV non provoquée.

Bien que cette étude fournisse aux médecins et aux patients un bon aperçu de l'efficacité et de la sécurité de l'anticoagulation orale à long terme, des chercheurs canadiens soulignent dans un éditorial lié que les préférences des patients sont cruciales pour évaluer les avantages et les risques d'un traitement à durée indéterminée.

Ils mettent en évidence les incertitudes existantes et soulignent que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux identifier les patients susceptibles de bénéficier d'une anticoagulation orale continue après une première TEV non provoquée. « Cela aidera les cliniciens à conseiller et à soutenir les patients confrontés à la perspective d’un traitement anticoagulant à durée indéterminée. »


Sources :

Journal reference:

Lin, K.J.,et autres. (2025). Traitement anticoagulant oral continu ou interrompu pour la thromboembolie veineuse non provoquée : émulation d'essai cible. BMJ. est ce que je: 10.1136/bmj-2025-084380.  https://www.bmj.com/content/391/bmj-2025-084380